top of page
À propos de moi
 

      

   Petite introduction... 

   

   Je me nomme Karine Joanis, je suis maman, femme, belle-mère, professionnel, ménagère, etc.  J'adore la lecture, la couture, le tricot mais surtout la photographie.  Je suis une passionnée de la photographie depuis mon tout jeune âge.  Au primaire, j'empruntais la caméra 110 mm à ma grand-mère, ou la 35 mm à ma mère pour faire des photoshoots dans la cour d'école.  C'était très amusant pour moi mais un peu moins pour mes parents.  Ils ne finissaient plus de payer pour développer et imprimer le résultats de mes oeuvres.  loll

 

   Je me suis procurée ma première caméra quand j'étais en secondaire un.  Je vais m'en rappeler toute ma vie.  C'était l'appareil de mon père, un Canon AE-1 à pellicule.  À ce moment, il était brisé et en réparation.  Mon père m'a dit : « si tu arrive à payer la note pour les réparations alors il est à toi ».  Vous comprendrez que j'ai travaillé dans les coins pour amasser la somme afin de payer la facture.

 

   Résultat, j'y suis arrivée!

 

   J'étais l'heureuse propriétaire d'une Canon.  Ma toute première caméra d'une famille de sept et dont j'ai encore en ma possession aujourd'hui (celui dans l'image ci-dessus).  Même un Polaroid fait partit de ce groupe.

 

   L'histoire ne s'arrête pas là!  Après l'obtention de la garde de cette caméra, j'ai passé par le cégep où j'ai participé à un cour de photographie et développement de négatif en chambre noir.  D'ailleurs, j'ai encore tout mon équipement dans des bacs au sous-sol qui attend juste d'être remis en service.  La chambre noir, pour moi, est de loin plus intéressante que toute la technologie d'aujourd'hui!  Mais bon, il faut suivre le courant...

 

   Durant les années qui passèrent, je pratiquais la photo avec des caméras à pellicule en étant plus ou moins constante dans mes captures d'images.  Par contre, en septembre 2002, j'appris que j'étais enceinte!  Alors vous comprendrai que lors de l'arrivée de ma fille en mai 2003, je sortie ma caméra des boules à mythes et l'ai placé au premier rang.  Je l'ai photographié sous tous ces angles et toutes ces coutures, comme dirait ma grand-mère. Des photos, des photos et encore des photos....

 

   Plus je clickais plus je voulais clicker!

 

   Avec le temps, la caméra numérique fit sont apparition.  Comme c'est un tout autre monde, alors bien entendu, je voulais bien comprendre le fonctionnement de celui-ci et me perfectionner pour me mettre à jour avec cette technologie.  C'est donc à ce moment que je suis retournée sur les bancs d'école.  J'ai suivi deux ateliers de mariage, deux ateliers de boudoir et un atelier de portrait tous en lumière naturelle.

 

   J'ai adoré ces ateliers.  Mais...

 

   Par la suite, j'ai fait plusieurs cessions de mariage, plusieurs cessions de portrait personnel ou corporatif et cession de boudoir.  C'est malheureusement à ce moment que la sauce c'est gâtée.

Les longues journées de travail à la chaleur avec le poids de tout mon équipement, vouloir la perfection et la recherche des meilleurs angles, des meilleurs moments.  Ces moments importants qu'il ne faut pas manquer, la mise en scène, la création, l'originalité dont on doit faire preuve lors de séances quelles qu'elles soient.  De plus, le temps de travail de traitement des photos après la séance, encore la perfection et la correction d'imperfections demandées par le client, etc........

   BANG!  Résultat, la perte de désir, d'entrain et de fougue face à ma passion.

Je continuais en me poussant pour prendre quelques clichés, mais il y avait quelque chose de différent.  Mon oeil coller à la caméra ne réussissait plus à percevoir ce petit quelque chose de magique!  Les clicks allaient en diminuant de semaine en semaine.  Tout ce que mes confrères et consoeurs de passions publiaient était sublime, mais tout ce qui sortait de ma petite boite noire n'était jamais satisfaisant à mon goût.  Le 13 mai 2016 fût la dernière sortie pour mon amie la caméra.

 

   Durant une année complète je n'ai pris aucun cliché mise à part quelques uns avec mon téléphone intelligent.

 

   Finalement, la raison pour laquelle je présente tout ceci c'est parce que j'ai décidé de reprendre contacte avec mon amie la caméra.  J'ai participé, avec plusieurs passionnées de photos, à un petit défi photos qui se nomme «50 nuances d'été».  Ce dernier consiste à publier quatre photos par semaine durant tout l'été.  Je prendrai des photos, n'importe quoi pourvu que je click...  Le but est de clicker et de retrouver la passion que j'avais et de laisser tomber la recherche de la perfection et de la retouche de mes clichés.

 

   Je veux revenir à la base, à l'essentiel, l'ombre et la lumière ainsi que ma caméra pour avoir la photo finale...

   Voilà l'histoire.

  

bottom of page